L’endométriose touche environ 10% des femmes en âge de procréer. Elle se caractérise par le développement de cellules similaires à la muqueuse interne en dehors de la cavité utérine. Cette maladie se distingue par la diversité des cas. Toutefois, la majorité des femmes concernées souffrent de douleurs, plus ou moins aiguës. Comment soulager l’endométriose ? Quelques plantes peuvent aider. Faisons le point.
Le gattilier équilibre la production hormonale
Le déséquilibre hormonal figure parmi les nombreuses causes de l’endométriose. Les femmes souffrant de cette maladie produisent un taux élevé d’œstrogènes et peu de progestérones. Le gattilier stimule la sécrétion de cette hormone. Cette plante incite les ovaires à augmenter la production de progestérone afin d’atteindre le point d’équilibre.
Comment consommer le gattilier ? Vous avez le choix entre trois options : tisane, teinture mère ou gélules. Comme toutes les substances actives, il est important de faire attention. Le gattilier est déconseillé en cas de prise de pilule contraceptive ou un syndrome des ovaires polykystiques.
Le curcuma détoxifie le foie
Les épices possèdent de nombreuses vertus. Le curcuma est particulièrement connu pour ses capacités à nettoyer le foie grâce à l’augmentation de la production de bile. L’organisme réussira ainsi à détruire le surplus d’œstrogène. Le curcuma a également prouvé son efficacité contre les douleurs. L’utilisation de cette plante remonte alors à plus de 2000 ans avant notre ère. Les spécialistes ont analysé la curcumine. Plusieurs études ont confirmé ses effets positifs sur les lésions endométriales. Cependant, épicer les plats ne comblera pas les besoins journaliers. Prendre le curcuma sous d’autres formes améliore la concentration de curcumine.
L’achillée millefeuille soulage les douleurs
L’achillée millefeuille agit sur trois points. Cette plante réduit les spasmes des muscles internes de l’utérus. Elle est aussi reconnue pour son caractère anti-inflammatoire qui facilite la décongestion de l’utérus. Enfin, l’achillée millefeuille contribue à l’équilibrage de la production d’hormone. Elle soulage ainsi l’endométriose et régule les cycles menstruels.
Tisane, à diluer dans l’eau ou teinture mère, l’achillée millefeuille se consomme de plusieurs façons. Un spécialiste adaptera la posologie en fonction des spécificités de chaque femme. Cette vigilance permet d’éviter les éventuels effets secondaires, notamment les règles abondantes.
L’ortie tonifie et reconstitue l’organisme
L’ortie possède trois qualités essentielles. Elle réduit les inflammations, renouvelle le stock de minéraux et accélère l’élimination des toxines. Ses capacités à tonifier l’organisme ont forgé la renommée de cette plante, elle favorise aussi la reconstitution des cellules. Particulièrement riche en fer, l’ortie constitue une solution efficace contre la fatigue et les saignements abondants. La préparation est simple et rapide, l’ortie se consomme en tisane ou infusion. Bien entendu, il vaut mieux faire preuve de prudence en consultant un spécialiste pour la posologie.
Le thé vert, une plante aux multiples actions
Les vertus médicinales du thé vert sont exploitées depuis plus de 5000 ans. Ses qualités contribuent au soulagement de l’endométriose. Cette plante lutte contre les radicaux libres, les molécules qui endommagent les cellules et aggravent les inflammations. Concrètement, les substances contenues au sein du thé vert réduisent le stress oxydatif.
Le thé vert agit également sur un autre niveau. Riche en gallate d’épigallocatéchine (EGCG), il empêche le développement rapide des cellules de l’endomètre et les lésions qui en découlent. Enfin, le taux élevé d’EGCG influencerait les récepteurs d’œstrogènes.
Soulager l’endométriose avec des plantes : quelques précautions
Les vertus thérapeutiques des plantes présentes sur le CBD shop So Natural sont prouvées. Néanmoins, il faut toujours consulter un spécialiste avant de commencer un traitement. En effet, chaque cas est unique et un mauvais dosage ou une contre-indication aggraveraient le problème. Ensuite, informez votre prescripteur si vous suivez déjà une autre thérapie à base de plantes. Une mauvaise interaction entre les substances actives provoquerait des effets indésirables.